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Membre de l'Assemblée Libyenne : Le vote pour le Gouvernement aura lieu dans les deux jours à venir

Le député à l’Assemblée Libyenne, Aboubaker Beira, et qui est reconnu sur le plan international, a révélé, ce matin du dimanche 21 février sur nos ondes, que le vote de confiance concernant le nouveau gouvernement aura lieu d’ici deux jours.


« La discussion sur le gouvernement a été entamée depuis hier et elle se poursuit aujourd’hui. Ceci dit, je ne pense pas que le vote puisse avoir lieu avant lundi ou mardi. L’image n’est toujours pas claire parce qu’il y a des avis différents.

Il y a également des différends sur la situation du Conseil présidentiel. Et plusieurs députés pensent que l’Assemblée dans son état actuel ne peut pas gérer cette étape difficile, et qu’il doit se retirer et démissionner. D’autres députés pensent le contraire.

 

Pour ce qui est du gouvernement proposé, certains députés critiquent les CV des ministres proposés et les trouvent trop pauvres. Ils voient que ces personnes proposées ne correspondent pas pour gérer la phase à venir. En outre, le programme du gouvernement ne comprend que les grandes lignes.

En tout cas le plus grand différend actuellement concerne les personnes. La vision n’est donc toujours pas claire et personne ne peut encore se prononcer. Et je ne peux donc pas être catégorique, si le gouvernement va avoir une majorité de vote de confiance ou pas", dit-il.

 

Un Palestinien parmi les victimes du raid

Dans un autre contexte, Boubaker Baaira, a révélé que parmi les victimes du raid américain, il y avait nombre de Tunisiens, mais aussi une personne de nationalité palestinienne.

Pour ce qui est des deux personnes qui seraient de l’Europe de l’Est et kidnappées par les membres tués, Baaira a dit que ces informations restent encore à prouver et que les investigations sont en cours.

 

Par ailleurs, Abou Baker Baaira a nié que le gouvernement de consensus nationale ne soit qu'une couverture pour permettre une intervention militaire occidentale en Libye.

Il a assuré que ce que les Libyens demandent, c’est d’appuyer l’armée avec l’équipement, la formation et la coopération en matière de renseignement, et qu'ils refusent toute intervention étrangère.